Le nouveau Mavros offre un équilibre et une cohérence qui stupéfient
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Le nouveau Mavros offre un équilibre et une cohérence qui stupéfient
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C'est le tout premier test d'un appareil Rega sur notre blog. La marque est mythique et ses premiers pas datent de 1972. Le nom provient de ses deux fondateurs Tony Relph et Roy Gandy. Les premières heures furent dédiées entièrement au développement des platines vinyles "Planar".
En 1980, la firme exportait déjà dans douze pays. En 2014 elle emploie 90 personnes et exporte ses produits dans le monde entier.
Le premier Elex date de 1991. Il a évolué tout au long de ces années et c'est aujourd'hui sa dernière version, l'Elex-R qui fait l'objet de ce banc d'essai. Le R n'est autre qu'un suffixe désignant la télécommande (remote).
Cet amplificateur développe 2 x 72 Watts. Il est pourvu de cinq entrées dont une phono, ce qui n'étonnera personne au demeurant.
Nous avons écouté le Rega Elex-R sur les enceintes ATC SCM19.
Ces grosses enceintes bibliothèque sont proposées à 2800 € la paire. Elles sont pourvues du fameux 150SL qui équipe également les enceintes professionnelles ATC. Elles représentent ce qu'il y a de mieux sur le marché dans cette gamme de prix, a la fois très neutres, détaillées et dynamiques. Elles s'avèrent, en tous cas, très révélatrices des maillons placés en amont.
Notre lecteur réseau de référence est le Bluesound Node2, testé lui aussi dans nos colonnes il y a près d'un an et qui rencontre un succès toujours patent.
Nous l'avons couplé au DAC Chord 2Qute, toujours un des meilleurs DAC du marché moins de 1500 €.
Tout est dit, ou presque : notre auditorium mesure plus de 40 m² et 3 m sous plafond, c'est donc un beau volume, pas toujours l'un des plus faciles à sonoriser, ce qui met mal certains amplis.
J'allais oublier, les câbles reliant les appareils les uns aux autres sont de la marque Atlas, y compris les câbles secteurs.
Paul Simon, Stranger to stranger, The WerewolfFolk Rock. On connaît Paul Simon pour les albums mythiques qu'il a signé avec Art Garfunkel. On s'est aussi "éclaté" dans les années 80 sur l'album Graceland et You can call me Al. Ce chanteur américain ne cesse de se renouveler et son dernier album est encore un melting pot de rythmes et de textes toujours accompagnés par une voix jeune, bien qu'il ait 76 ans. Dès les premières secondes on est surpris par autant de sons, autant de tenue dans le grave sur les SCM19, ainsi qu'une une vaste image stéréo très aérée. En comparaison de nos références habituelles la dynamique est vraiment exarcerbée et ça bouge ! Ce premier morceau donne le ton, voyons si la suite de nos écoutes sera du même niveau... |
Brandford Marsalis, Scenes in the City, plage 1Jazz. Dans la famille Marsalis tout le monde est musicien. Brandford a donc fait également carrière. Dès 1985 il collabore avec avec Sting. il créé son propre label en 2002. Depuis 2000, il se consacre aux oeuvres classiques ainsi qu'au théatre de Broadway. Scenes in the City est son premier album, il est sorti en 1984. Cet enregistrement hors normes nous emmène dans les rue de Manhattan, plus précisément dans les rue de Greenwich village puis dans ses cafés et ses clubs de jazz. En fait cet album reprend l'idée de Mingus composée bien des années avant avec ce mélange de styles que l'on pourrait qualifier de kaléidoscope. On retrouve sur cette plage Ron Carter à la contrebasse et on se laisse allez avec la voix de Wendel Price, le narrateur. Ici tout est restitué avec une fluidité et une facilité plutôt rare. L'image est à nouveau aérée, les timbres sont justes, notamment sur la voix. L'écoute est très vivante et l'on s'y croirait tellement, on est dans l'ambiance. C'est un vrai plaisir de retrouver cet album, si souvent écouté lors de sa sortie. Difficile de ne pas prendre au sérieux ce nouveau candidat qui semble remarquable après seulement deux titres. N'hésitez pas à venir fouiller dans nos bacs ou dans notre rubrique Vinyles de Jazz. Vous y trouverez de superbes rééditions. |
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Georges Brassens, N°10, Les copains d'abordChanson française. Le titre de la chanson pourrait très bien s'adresser à tous les hommes politiques de notre pays...En fait, cette chanson a été écrite pour le générique du film d'Yves Robert, Les Copains, sorti en 1965. La chanson est un vif succès et booste de fait les ventes de cet album. On aime prendre comme référence les enregistrements de Brassens car sous des allures un peu simplettes, ces enregistrements requièrent un vrai travail de restitution sur la guitare, la voix et la contrebasse. Barthélémy Rosso est à la guitare solo. Ce guitariste de jazz a accompagné Ferré, Anne Sylvestre et Jacques Brel également. "Mimi" Rosso jouait sur une guitare Favino tout comme Brassens puis Joel Favreau un peu plus tard. Sachez le, tous les chanteurs français connus sont passés chez ce luthier situé à l'époque au 9 rue de Clignancourt, à Paris. Les couleurs de sa guitare peuvent surprendre de prime abord mais n'oubliez pas, Rosso venait du jazz et les tonalités utilisées pouvaient être alors bien différentes. Toute la difficulté pour l'ampli est de restituer un instrument acoustique avec du corps et des couleurs qui peuvent rapidement s'apparenter à un instrument électrique. C'est donc un tâche extrêmement subtile à exécuter et notre Elex s'en sort plutôt bien. On pourra visualiser facilement les mouvements de la main de Brassens qui accompagne Rosso. Enfin la contrebasse pourrait être dans l'absolu un tout petit peu plus ferme. La voix du chanteur est parfaitement centrée et en retrait dans l'image stéréo. Bravo ! |
On se rappelle l'époque où les électroniques Rega étaient dotées d'un très beau médium mais manquaient, à notre avis, totalement de niaque.
Les choses semblent avoir singulièrement évolué chez le fabricant britannique qui propose aujourd'hui un intégré beaucoup beaucoup plus complet : contrôle, finesse, très belle réserve en puissance, image stéréo large et aérée, sens du rythme, transparence...
Son coffret n'est pas des plus massifs mais détrompez vous le Rega Elex-R est un appareil lourd et ses résultats sonores ne sont pas étrangers à cela.
Très franchement nous n'avions jamais entendu autant de qualités réunies, autant de musique sur un seul et même amplificateur autour de 1500 €. Enfin, si l'on tient compte de l'entrée phono MM d'origine, cet intégré est une aubaine pour tous ceux et celles qui recherchent pour leurs enceintes un appareil à la fois fin et énergique.
Un Heed Obelisk SI MK3 fait légèrement mieux sur les timbres. Il se montrera cependant plus "plan-plan" sur les masses orchestrales et les musiques modernes qui requièrent plus d'énergie.
Un Roksan K3 disposera d'une réserve en courant encore supérieure qui s'avérera très utile dans certains cas. Il dispose cependant de timbres moins raffinés que ses deux homologues.
Rappelez-vous que c'est avant tout le choix des enceintes qui drive le choix de l'amplificateur et non le contraire....Relisez, si nécessaire, notre article "Quel amplificateur choisir pour mes enceintes ?"
Ce nouvel intégré est dorénavant en démonstration au showroom.
Si vous avez un projet d'achat, on vous convie à l'écouter. N'oubliez pas de prendre rendez-vous préalablement au 01 84 19 43 88.
A très vite.
Denis Schwarzberg
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