Le test de l'amplificateur intégré Boulder 866
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Starker est né à Budapest d'un père d'origine polonaise et d'une mère immigrée de l'Empire russe, tous deux juifs. Ses deux frères aînés étaient violonistes et le jeune János porte le nom de l'hôpital Szent János kórház où il est né. Il reçoit un violoncelle avant son sixième anniversaire et s'avère être un enfant prodige. Il entre à l'Académie de musique Franz Liszt de Budapest pour étudier avec Adolf Schiffer et y fait ses débuts à l'âge de 11 ans. Curieusement, Starker a commencé à enseigner à d'autres enfants à partir de l'âge de huit ans et à 12 ans, il avait déjà cinq élèves. Starker comptait parmi ses influences les plus fortes Leo Weiner, un compositeur qui enseignait la musique de chambre. Zoltán Kodály, Béla Bartók et Ernő Dohnányi étaient également membres de la faculté de l'Académie Liszt.
Dans son autobiographie, Starker écrit qu'à l'âge de 13 ans il a joué le Konzertstuck de Dohnányi pour violoncelle pour le compositeur qui était alors le directeur de l'Académie et qui l'a accompagné au piano. Il quitte l'Académie Liszt en 1939 et passe la majeure partie de la guerre à Budapest. En raison de sa jeunesse, Starker a échappé au sort tragique de ses frères aînés, qui ont été contraints au travail forcé et finalement assassinés par les nazis. Starker a néanmoins passé trois mois dans un camp de concentration.
Après la guerre, Starker est devenu violoncelliste principal de l'Opéra de Budapest et de l'Orchestre philharmonique de Budapest. Il quitte la Hongrie en 1946, donne un concert à Vienne et décide de s'y installer afin de préparer le Concours de violoncelle de Genève. Il reçoit une médaille de bronze.
Starker a passé ensuite un an à travailler sa technique à Paris. Il effectue son premier enregistrement de la Sonate en si mineur de Kodaly pour violoncelle. L'enregistrement lui vaut le Grand Prix du Disque.
Starker émigre aux États-Unis en 1948 pour devenir violoncelliste principal du Dallas Symphony Orchestra sous la direction d'Antal Doráti. En 1949, il déménage à New York pour devenir soliste au Metropolitan Opera avec Fritz Reiner. C'est ici que Starker enregistre pour la première fois les suites pour violoncelle de Bach ; il les enregistrera cinq fois au cours de sa carrière.
En 1953, Starker suit Reiner et déménage pour Chicago. En 1958, Starker s'installe à Bloomington, Indiana, où il s'installe pour le reste de sa vie. À la Jacobs School of Music de l'Université d'Indiana, il est devenu enseignant...
En 1965, il enregistre à nouveau ces suites pour violoncelle seul sur le label Mercury Living Presence. Cet enregistrement a été remasterisé par Sterling en 2019 puis pressé par QRP. Ce coffret de six vinyles 45 tours et 200 grammes représente ce que l'on sait faire de mieux aujourd'hui dans l'industrie du disque.
Thomas Fine, fils de C.Robert Fine et de Wilma Cozart Fine a supervisé le transfert de la bande master 3 pistes originale. Pour mémo, Wilma Cozart a produit des centaines d'enregistrements et plus spécialement la collection des célèbres Mercury Living Presence. C. Robert Fine était un ingénieur ainsi qu'un inventeur. Il fut très impliqué dans le développement du 33 tours et a gagné à plusieurs reprises des récompenses pour sa forte contribution dans l'essor de l'industrie discographique.
Ce travail de mastering a été réalisé avec Ryan K. Smith dans les nouvelles installations de Sterling Sound à Nashville, Tennessee.
Les nouveaux studios sont d'ailleurs équipés de 3 magnifiques enceintes ATC 110ASL + 2 sub 15" sur mesure. Quand on aime, on ne compte pas !
Smith qui possède un graveur Neumann VMS-80 a utilisé les mêmes techniques que George Piros, vice-président de Fine Recording Inc. et chef du mastering à l'époque. Comme pour le LP d'origine, aucune égalisation "adoucissante" ni contrôle de plage dynamique n'a été utilisé. L'enregistrement définitif et la performance de ces œuvres par JS Bach a été initialement publié sous la forme de 3 vinyles stéréo sous la référence SR3-9016.
Le violoncelliste hongrois américain János Starker incarne l'élégance raffinée. Cet enregistrement des suites de Bach vous impressionnera par son interprétation. Le pressage réalisé par Quality Record Pressing en 45 tr / min sur 6 vinyles permet à cet enregistrement magique de mieux respirer encore. En définitive à l'écoute ce pressage offre l'illusion d'avoir Starker dans son salon !
Vous souhaitez en savoir plus sur cette réalisation hors norme ? Cliquez ici
Le coffret, ses dorures et son contenu exemplaire valorise le tout ! Analogue productions a poussé le détail jusqu'à recréer les étiquettes figurants sur les disques parus en 1966. Les copies originales coûtant jusqu'à 1500 dollars aujourd'hui sur le marché de l'occasion, pour toutes ces raisons, on aura donc largement intérêt à se tourner vers ce nouveau pressage hors norme.
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